Woodn't we go for a run?

Publié le 19 Novembre 2013

[Publié par Arnaud]

Semi-marathon de Boulogne-Billancourt, édition 2013

Dimanche 17 novembre 8:30 : on se retrouve avec Sylvain pour une petite sortie dominicale dans le bois de Boulogne. On n'est pas les seuls à avoir eu cette idée : 7000 mordus de "yogging" se sont rassemblés en face de l’hôtel de ville de Boulogne pour batailler pendant 21,1 km. L'hiver est aussi au rendez-vous : 2 °C au thermomètre... ça caille grave ! Sylvain a prévu comme à son habitude trois couches isolantes, un bonnet, et bien sur ses moufles. Pour ma part, short/T-shirt as usual... plus paire de gants (j'ai les mains fragiles !). Les élites sont chauds bouillants pour faire tomber la barre des 1h00. De notre coté, l'objectif est plus modeste : tutoyer la barre des 1h30. On se motive en se disant que c'est quand même le chrono qualificatif pour les championnats de France de semi-marathon... enfin, pour les vétérans nés entre 1955 et 1964 ! :-)

10:00, top départ, les élites partent à fond. 10:01, on franchit la ligne de départ. Après un petit slalom dans les premiers kilomètres, on se retrouve rapidement sur les quais de Seine. On est dans le rythme : 4'10 - 4 '15 au km. Au 5ème kilomètre, on croise Marie qui hésite à ce moment précis entre devenir photoreporter ou cheerleader ou les deux. A l'entrée dans le bois, je perds de vue Sylvain. Il me dira plus tard : "J’ai souffert entre le 3 et le 10 avec un point de côté...de la taille des poumons ! Je crois que pour ce rythme de 14km/h, je manquais clairement d’entraînement !" . Les kilomètres s'enchainent, le rythme est toujours bon, les sensations sont au rendez-vous. On croise un peloton de cyclistes en sens inverse (les veinards !) qui enchaînent les bornes autour de Longchamp.

Au 13ème kilomètre, je recroise Marie qui me propose un ravitaillement Bio à la sauvage. La course rejoint ensuite les quais pour les cinq derniers kilomètres. Sylvain n'est pas revenu à ma hauteur, j'espère qu'il tient le rythme. Au débrief d'après course: "De 10 à 15, je me suis senti nickel après un rafraichissement forcé (bonnet out, gants out etc.). Pour autant, sans montre, difficile de connaître mon rythme exact, et impossible d'accélérer: j'ai juste le sentiment de maintenir une cadence acceptable avec des mollets raides. Si la plume des 1h35 m'avait caressé les talons, je me serais arraché...sinon, tranquillou". Pour ma part, les endorphines commencent à faire effet. Je suis sur un petit nuage et expérimente enfin le "runner's high", la drogue des coureurs : I believe I can fly, I believe I can touch the sky ! Dernier kilomètre, on lâche tout, c'est maintenant qu'il faut envoyer du bois. À la vue de la ligne d'arrivée, Sylvain fait une petite danse de l'avion pour épater Anne-Sylvie et Marie, je serre les dents pour maintenir le sprint final !

Résultats : objectif rempli pour Arnaud, dossard 747 en 1:28:22...Sylvain rate le coche à 2 minutes près, dossard 748, 1:32:22. Une fois nos médailles autour du cou, on file vite récupérer nos affaires au gymnase où on retrouve nos fidèles supportrices. Rendez-vous ensuite avec Armelle, Brice et Sam sur le quai du métro, et on rentre tous ensemble dans le 17ème pour un brunch mémorable ! Mention spéciale à Anne-Sylvie pour ses oeufs brouillés à la menthe fraiche et sa tarte tatin à la mangue (avec une petite sauce coco/passion), simplement un pur bonheur après une matinée d'effort !!

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Rédigé par Défis Sportifs et Solidaires 2014 !

Publié dans #Récits

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I
Bravo! Vous êtes au top!!
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